jeune-immobilierLes jeunes âgés de moins de 30 ans rencontrent des difficultés pour accéder au prêt immobilier, cependant il existe des parades. Qu’il s’agisse de prêt immobilier ou prêt à la consommation, l’accès au prêt demeure pour les jeunes emprunteurs un parcours chaotique, mais loin d’être impossible à réaliser.

Face à une importante demande des moins de 30 ans, les banques se montrent trop sélectives. En 2017, près de 25 % des demandes de prêt sont réalisées par les moins de 30 ans. Or, cette part d’emprunteurs ne constitue que 18 % des projets financés. Dans le secteur du prêt immobilier, seuls 33 % des demandes peuvent être financées pour les moins de 30 ans, et 58 % dans le prêt à la consommation. Le taux de projets de prêts immobiliers pouvant être financés tous âges confondus est de 27 %, et de 74 % pour les prêts à la consommation. Et, si le segment des moins de 30 ans reste stable en prêt immobilier, l’âge des primo-accédants a augmenté de presque 2 ans en 2015 (36 ans et 4 mois contre 34 ans et 5 mois en 2014).

Merci à l’agence immobilière Vésinet Agence de la Terrasse.

Un apport personnel pas assez important

Pour l’octroi d’un crédit immobilier ou d’un prêt à la consommation à un jeune de moins de 30 ans, ce sont sa situation professionnelle et personnelle qui sont en premier lieu observés. La stabilité professionnelle et celle des revenus reste un incontournable pour les banques, et le développement des situations précaires qui touchent particulièrement les moins de trente ans est une contrainte forte, surtout en immobilier. Réaliser un emprunt seul pour acquérir un bien immobilier en étant en CCD ou avec le statut d’intérimaire s’avère difficile. Les organismes financiers exigent une certaine stabilité en matière de revenus ainsi qu’un minimum d’ancienneté. S’agissant de prêt à la consommation, des organismes financiers créent des solutions de financement spécifiques, mais le taux d’emprunt est plus important. Il est également bon de savoir que certains organismes font souvent la différence entre jeunes âgés de moins de 27 ans et de plus de 27 ans, considérés comme n’étant plus jeunes. Aussi, pour le crédit immobilier, le fait de vivre au domicile de ses parents ou d’habiter chez un tiers, peut constituer un obstacle car, pour les banques, cela peut vouloir dire absence de charges, donc peu de capacité à épargner. Autre obstacle non moins important, pas assez d’apport personnel, alors que les prix de l’immobilier demeurent encore élevés, malgré un mouvement de correction amorcé depuis plus de 2 ans. Les jeunes demandeurs d’emprunt ne sont pas toujours parvenus à économiser afin de se constituer un apport et ne disposent pas forcément du soutien de leur famille pour y parvenir.

Jeunes emprunteurs : comment bien négocier ?

Afin de faciliter les démarches des moins de 30 ans, pour obtenir un crédit immobilier, voici quelques recommandations :

    • Démarcher plusieurs organismes afin de bénéficier des meilleurs avantages offerts aux jeunes et des meilleures conditions (barème spécifique chez certaines banques, crédit complémentaire gratuit, garantie du crédit à tarif réduit, assurance de prêt négociée quand il s’agit d’une assurance groupe ou d’une assurance individuelle déléguée en restant attentif au taux de couverture offert).
    • Choisir un crédit transférable
    • Se renseigner sur les prêts aidés afin d’augmenter le montant du financement et alléger le coût global du prêt : Pret à taux zéro (PTZ), prêt action logement, prêts aidés proposés par les collectivités locales, prêt accession sociale (PAS).
    • Réaliser l’achat avec l’aide de la famille
    • Mettre en avant ses atouts de jeune : mettre en valeur toute éventuelle évolution professionnelle et donc de revenus. Une situation dite précaire n’interdit pas l’accès au prêt immobilier. Dans ce cas, il est donc nécessaire de valoriser le niveau d’emploi de sa profession, sa capacité à avoir différentes professions, à obtenir du travail, valoriser la répétition de contrats avec un même employeur.
    • Mettre en valeur sa situation dans l’actuel logement : un loyer pouvant constituer le même montant qu’une mensualité de prêt, être hébergé par un tiers peut donc permettre de se constituer une épargne pour l’apport personnel. Et, dans le cas où vous ne pouvez pas épargner, vous devez expliquer pourquoi.